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Le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG | CCTT) du Cégep de Drummondville est fier d’annoncer la conclusion de son projet de recherche-action Violence au sein des couples âgés vivant à domicile en période de confinement : renforcer le sentiment de sécurité par une meilleure compréhension de ces situations et la réalisation, la diffusion et l’évaluation de capsules vidéo de sensibilisation. Cette recherche-action de deux ans, dirigée par Marie-Ève Bédard, Ph. D., a été financé par le Fonds de recherche du Québec, Société et culture et le Secrétariat aux aînés du ministère de la Santé et des services sociaux du gouvernement du Québec. Elle rassemble une équipe composée d’intervenants en violence conjugale, de personnes aînées, de chercheurs (gérontologues, psychologues, travailleurs sociaux, infirmières) et de cinéastes.

Cette étude, menée en collaboration avec plusieurs partenaires, a permis de fournir des informations précieuses sur les situations de violence conjugale chez les personnes aînées vivant à domicile, notamment en période de confinement et les interventions pour les prévenir et les contrer. La recherche a mené à la production d’une trousse d’accompagnement et de capsules vidéo de sensibilisation offrant une perspective unique sur cette problématique.

Ces capsules vidéos ont été conçues pour informer les aînés, les professionnels de la santé et les membres de la communauté sur les différents aspects de la violence conjugale chez les aînés, tels que les signes et les symptômes, les conséquences sur la santé et le bien-être, ainsi que les ressources disponibles pour aider les victimes.

Le Cégep de Drummondville est particulièrement fier de cette initiative développée par son Centre collégial d’expertise en gérontologie. « L’objectif est de sensibiliser la population à la violence conjugale chez les aînés de manière innovante et accessible. », Explique Nathalie Mercier, directrice du CCEG | CCTT. « Les capsules vidéo éducatives produites dans le cadre de ce projet de recherche seront largement diffusées dans la communauté et utilisées comme outil de formation pour les professionnels de la santé et les intervenants concernés. »

Le CCEG | CCTT souhaite remercier tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de ce projet de recherche et de production de capsules vidéo éducatives, ainsi que les hommes et les femmes aînés qui ont participé à l’étude en partageant leur expérience. Les résultats de cette recherche et les outils produits serviront de base pour de futures initiatives visant à prévenir et à traiter la violence conjugale chez les personnes aînées, pour améliorer la qualité de vie de cette population souvent vulnérable dans notre communauté.

Des technologies numériques et téléphoniques telles qu’une plateforme pour l’achat d’épicerie ou le dossier santé en ligne ainsi qu’un système de réponse vocale interactive, sont bénéfiques en temps de pandémie, mais aussi post-pandémie. Elles contribuent à favoriser l’accès à des services essentiels en toute sécurité, en limitant les contacts sociaux, mais encore faut-il que les personnes aînées soient en mesure de les utiliser. C’est le fondement du programme de recherche initié par le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville qui, grâce à une subvention de près de 200 000 $ du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté, administré par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, mènera trois projets de recherche-action pour favoriser l’accès à des services essentiels chez les aînés du Centre-du-Québec.

Le CCEG du Cégep de Drummondville, les Marchés IGA Clément de St-Nicéphore, de Drummondville et de St-Charles, le Brunet Karine Autotte & Jonathan Pinard, la pharmacie Stéphanie Benoit & Marie-Claude Chassé affiliée à Jean Coutu, le CAB Drummond et l’entreprise M2C2 Communications inc. s’unissent dans le cadre de ce programme de recherche de deux ans (2021-2023) pour mener les trois projets suivants :

  • Favoriser l’achat d’épicerie en ligne chez les personnes aînées;
  • Développer l’utilisation du système de réponse vocale interactive de la pharmacie chez les personnes aînées;
  • Faciliter l’utilisation du dossier santé en ligne de la pharmacie chez les personnes aînées.

Des recommandations seront émises aux entreprises partenaires afin d’améliorer l’expérience d’utilisation de ces technologies chez les personnes aînées – et leurs autres clients – et de mieux répondre à leurs besoins. Les autres entreprises du Canada – 318 IGA, 418 Jean Coutu et 159 Brunet, mais aussi d’autres commerces d’alimentation et pharmacies – pourront en bénéficier. Des capsules vidéo et des dépliants explicatifs et un accompagnement offert par des organisations à but non lucratif soutiendront les aînés dans leur utilisation de ces technologies. Leur accès à des services essentiels sera ainsi favorisé.

« Pour que les personnes aînées puissent vivre et vieillir chez elles le plus longtemps possible, le maintien de leur santé est primordial. Il importe alors qu’elles puissent s’alimenter et se procurer la médication requise », souligne Julie Castonguay, chercheure responsable du programme de recherche.

Étudiante du Cégep de Drummondville du programme Techniques en soins infirmiers.

Le 19 août prochain, le Cégep de Drummondville recevra, en ses murs, une clinique de vaccination sans rendez-vous. Cette clinique sera mise à la disposition des membres du personnel, mais également à tous les étudiants et étudiantes du Cégep qui désirent recevoir une première ou une deuxième dose du vaccin Moderna.

Il sera possible de se faire vacciner entre 9 h 30 et 15 h au Café Clovis et tous ceux qui y participeront devront se présenter avec leur carte d’assurance maladie.

« Par cette action, nous souhaitons faire notre part, et ainsi, contribuer à augmenter le taux de vaccination, d’abord chez nos étudiants et étudiantes, mais également, d’offrir à notre personnel un service de proximité pour obtenir leur dose de vaccin.  Le Cégep de Drummondville reconnaît l’importance de participer à l’effort collectif de vaccination. » – Pierre Vigeant, directeur des affaires étudiantes et des communications du Cégep de Drummondville.

Ensemble, contribuons à faire une différence!

Portrait of woman victim of domestic violence. Man abusing senior woman with black eye and tape on her mouth

Le Cégep de Drummondville est heureux d’annoncer que son Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG), grâce à une subvention de 174 963 $ du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), dirigera une recherche-action visant à prévenir et contrer la violence au sein des couples âgés vivant à domicile en période de confinement, par une meilleure compréhension de ces situations, ainsi que la réalisation, la diffusion et l’évaluation de capsules vidéo de sensibilisation.

Des partenaires comme le Living Lab en innovation ouverte (LLio) du Cégep de Rivière-du-Loup, SOS Violence conjugale, la Maison d’hébergement Simonne-Monet-Chartrand, l’Équipe de Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles (RAIV), ainsi que l’Institut et Haute École de la Santé La Source HES-SO (La Source) uniront leurs forces pour réaliser ce projet.

Marie-Ève Bédard, Ph. D., chercheure et conseillère pédagogique à la recherche (chercheure responsable du projet de recherche-action) :

« Par les connaissances et les capsules vidéo qui seront produites, cette recherche-action contribuera à prévenir et à contrer la violence au sein des couples âgés vivant à domicile en période de confinement, mais aussi de post-confinement. Elle favorisera une meilleure connaissance et reconnaissance de cette violence pouvant survenir au sein de couples âgés. Elle pourra sensibiliser davantage les personnes qui subissent de la violence conjugale, leurs partenaires (agresseurs) et l’entourage à agir dans de telles situations, et à faire appel aux organismes en violence conjugale. Par conséquent, cette recherche-action concourra à la santé, au bien-être, à la qualité de vie et à la sécurité des personnes aînées québécoises ».

Claudine Thibaudeau, responsable du soutien clinique à SOS violence conjugale :

« La pandémie, le confinement puis le déconfinement ont beaucoup affecté les victimes de violence conjugale, notamment en provoquant une escalade de la violence dans plusieurs situations. La pandémie et le confinement ont aussi particulièrement affecté les personnes aînées. Ces personnes se trouvent donc à l’intersection de ces deux réalités et il est donc d’autant plus important de faire plus pour mieux les rejoindre. Cette initiative permettra à SOS violence conjugale d’offrir ses services et de mieux rejoindre cette population particulièrement vulnérable suite à la pandémie. »

Happy elderly twin senior people society lifestyle with technology concept. Ageing Asia women using tablet and smartphone share social media together in wellbeing county home.

Le Cégep de Drummondville est heureux d’annoncer que son Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG), grâce à une subvention de 200 000 $ du Programme d’aide à la recherche et au transfert (PART) du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MÉI), travaillera à l’adaptation de l’application mobile MedOClock®.

Cette application, véritable aide à domicile à portée de main, est déjà connue des proches aidants. Grâce à la recherche novatrice qu’effectueront les chercheurs Carmen Lemelin, Julie Castonguay, Marie-Ève Bédard et Matey Mandza ces deux prochaines années, MedOClock® viendra soutenir davantage les aînés vivants à domicile, leurs proches aidants et leur réseau de soutien, notamment les professionnelles et professionnels du réseau de la santé et des services sociaux.

Des partenaires comme le Centre Évasion, le Regroupement des aidantes et des aidants naturels de Montréal (RAANM), la MRC de la Haute Côte-Nord, la Coopérative de solidarité d’aide à domicile, la Maison Gilles Carle Longue Rive pourront utiliser l’application afin d’en faire bénéficier leurs usagers et employés. Plusieurs organismes et entreprises de la province pourront également bénéficier de cette application renouvelée découlant de ce projet.

« Quand tu as passé toute ta vie à te cacher pour te protéger pour ne pas perdre ton emploi ou tes enfants, et que tu as maintenant 70 ou 80 ans, pourquoi prendre le risque de le dire ? De te retrouver seul[e] à manger à table ? […] Si je ne peux pas parler de mes souvenirs, des femmes que j’ai aimées […] on m’enterre déjà, on m’efface alors que je suis toujours là » – Denise 70 ans, lesbienne (Gobert, 2019).

Les actes homosexuels entre adultes consentants ont été décriminalisés au Canada en 1969 et l’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1992. C’est seulement en 2018, toutefois, que l’OMS a retiré la transidentité de sa liste des maladies mentales. La Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (17 mai) a été créée pour porter un regard sur la violence et la discrimination subies par les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les transgenres, les intersexués et toutes les autres personnes ayant des orientations sexuelles, des identités ou des expressions de genre différentes. Cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde.

 

L’homophobie ou la transphobie existe également dans les résidences privées pour aînés (RPA). Des expériences d’homophobie et de transphobie sont vécues par des personnes aînées lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT+) dans des RPA. Ces personnes sont davantage exposées à des formes ou des types de maltraitance, y compris de la discrimination, de l’abus et de l’exclusion. Il est extrêmement difficile pour les dirigeants de RPA d’adopter des mesures adéquates pour cette population qui, par peur de représailles, ne s’identifie pas ouvertement. Or en l’absence de pratiques inclusives, des personnes aînées LGBT+ décident de véritablement retourner « dans le placard ». Il s’agit là d’un cercle vicieux qui mène inévitablement au repli de ces personnes aînées.

 

Considérant que peu de recherches au Québec et au Canada permettent actuellement de documenter ces situations et les interventions qui en découlent, il est primordial de développer des outils pour les personnes qui évoluent dans les RPA, tant québécoises qu’internationales, pour davantage les sensibiliser à la maltraitance envers les personnes aînées LGBT+, à ses conséquences et aux moyens de la prévenir et de la contrer. Il faut plus que jamais favoriser les sentiments de sécurité et de bien-être chez les résidents issus de la diversité sexuelle et de genre, et leur inclusion sociale et ainsi à rendre les RPA plus saines, sécuritaires, accueillantes et inclusives pour les personnes aînées LGBT+.

 

Nathalie Mercier, Directrice du Centre collégial d’expertise en gérontologie

du Cégep de Drummondville

Marie-Ève Bédard, Ph. D., Chercheure au Centre collégial d’expertise en gérontologie

du Cégep de Drummondville

Responsable de la recherche Des résidences privées plus saines, sécuritaires, accueillantes et inclusives au moyen d’un jeu sérieux visant à prévenir et contrer la maltraitance envers les personnes aînées lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT+)

* Si vous êtes une personne aînée LGBT + vivant en RPA au Québec et que vous souhaitez contribuer à la recherche, laissez-nous un message au 819 478 4671 poste 4111. Le tout est entièrement confidentiel.

Intergénérationnalité et cohésion sociale

La COVID-19 nous aura forcés, en tant que société, à revoir nos façons de faire, notamment, dans le réseau de la santé et des services sociaux et les milieux de vie pour aînés, dont les résidences privées (RPA). Il est important que les événements malheureux de la première vague, tels que le confinement plus restrictif dans des RPA, génèrent une réflexion collective pour encore mieux répondre aux besoins des aînés, assurer leur sécurité, tout en favorisant leur bien-être, leur qualité de vie et le maintien ou le développement de leur autonomie. Aujourd’hui, plus que jamais, il faut reconnaître les multiples dimensions du vieillissement de la population en reconnaissant sa pluralité.

Mieux répondre aux besoins des aînés, c’est aussi favoriser leur inclusion dans la société. Cette inclusion passe, entre autres, par la reconnaissance de la diversité des populations et le rapprochement entre les générations. Il faut éviter de ghettoïser les aînés dans des quartiers réservés pour eux. On doit encourager la mixité des générations. La diversité des générations favorise une meilleure compréhension des étapes de la vie. L’âgisme et le jeunisme seraient sûrement moins présents si nous nous préoccupions plus de l’intégration entre les générations pour briser certains tabous.

 

Et si « l’intergénérationnalité » était la solution? Les initiatives intergénérationnelles contribuent à réduire le fossé entre les générations, à déconstruire des idées préconçues, à créer ou à recréer un tissu social et à rendre la société plus humaine et inclusive. Il s’agit d’apprivoiser l’autre qui, a priori, semble si différent de soi. Il est important de valoriser les activités qui permettent un échange d’expériences ou de connaissances. Dans les années 50, il n’était pas rare de voir un aîné intégrer le domicile de l’un de ses enfants, à la suite du décès du conjoint, notamment dans le milieu rural.

Au regard de la situation actuelle et passée, la réalisation de changements s’impose. Il importe, plus que jamais, de mener un vaste chantier de recherches et d’innovations, pour apporter des solutions novatrices ou repensées et des possibilités séduisantes pour les aînés, afin de contribuer au développement de milieux de vie encore plus sains, sécuritaires et inclusifs. Il s’agit là d’enjeux transversaux et interdépendants.

Nathalie Mercier, Directrice du Centre collégial d’expertise en gérontologie du Cégep de Drummondville

Marie-Ève Bédard, Ph.D., chercheure responsable du projet de recherche-action Pour des milieux de vie sains, sécuritaires et accueillants : Identifier, implanter et évaluer des initiatives intergénérationnelles

Julie Castonguay, Ph.D., chercheure responsable du projet de recherche-action Favoriser les liens et la cohabitation intergénérationnels aux Résidences Pelletier

La pandémie de la COVID-19 frappe davantage les personnes aînées qui développent des symptômes plus sévères et qui sont d’ailleurs soumises à des mesures de confinement plus strictes. Or, le confinement des aînés, notamment de ceux isolés socialement, peut avoir plusieurs conséquences néfastes, tant sur leur santé physique ou mentale que sur le plan social. C’est pour répondre à cette préoccupation que le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG | CCTT) du Cégep de Drummondville, la FADOQ ‒ Région Centre-du-Québec et leurs partenaires ont débuté une recherche-action visant à favoriser un vieillissement actif en période de confinement lié à la COVID-19 par le développement d’une plateforme numérique, pour et avec les aînés.

Unique au Canada

La subvention de 75 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada a été octroyée dans le cadre du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté. Elle servira à créer une plateforme numérique qui centralisera au même endroit de l’information, des activités et des ressources autour de diverses thématiques en lien avec la socialisation, le besoin de bouger, de se divertir et d’apprendre. Par cette innovation unique au Québec et au Canada, les personnes âgées de 70 ans ou plus pourront faire des découvertes dans un endroit sécuritaire et accueillant répondant à leurs besoins tout en étant accompagnées dans leur utilisation du numérique.  La plateforme sera mise en ligne d’ici l’été 2021.

« Bien qu’impératifs en période de confinement, les besoins des aînés de briser leur isolement, de créer ou maintenir des liens sociaux, de se divertir, d’être actifs physiquement et cognitivement, de s’épanouir, étaient présents avant la pandémie, ce qui porte à croire qu’ils le demeureront post-pandémie », souligne Mme Julie Castonguay, chercheure au Centre collégial d’expertise en gérontologie et responsable de cette recherche-action.

Pour la FADOQ ‒ Région Centre-du-Québec, ce projet arrive à point. Comme l’explique Mme Annie Belcourt, directrice générale de ce regroupement, le Réseau FADOQ a dû annuler plusieurs de ses activités pour respecter les directives des gouvernements du Québec et du Canada liées à la COVID-19. « Nous sommes à envisager de repenser complètement notre offre d’activités afin de mettre davantage à profit le numérique. Cette recherche-action nous permettra donc de mieux répondre aux besoins de nos 25 500 membres aînés », explique Mme Belcourt. Ajoutons que les connaissances et la plateforme développées bénéficieront également aux 15 autres regroupements régionaux du Réseau FADOQ (près de 510 000 membres aînés au Québec).

Le CCEG | CCTT et la FADOQ ‒ Région Centre-du-Québec réaliseront la recherche-action en partenariat avec le Centre en imagerie numérique et en médias interactifs (CIMMI | CCTT) du Cégep de Sainte-Foy, le Centre d’étude des conditions de vie et des besoins de la population (ÉCOBES | CCTT) du Cégep de Jonquière et le Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), ainsi que l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés (IVPSA) de l’Université Laval.

Le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville trace un bilan positif de tous les projets de recherche qui lui ont été octroyés dans la dernière année. Ceux-ci ont pour but d’améliorer le bien-être, les soins et les services rendus à l’ensemble des personnes aînées du Québec, et d’ailleurs. Grâce à ses différents projets de recherche, le CCEG contribue au mieux-être et au mieux-vivre des personnes aînées, lesquelles ont tant contribué à notre société et pour qui les conséquences de la pandémie ont été nombreuses.

Bilan 2020

  • Le jeu sérieux La P’tite vie en résidence (août 2020)
    Ce jeu sensibilise les résidents, les employés et les dirigeants des résidences privées pour ainés (RPA) à l’intimidation à ses conséquences et aux moyens de la prévenir et de la contrer. Il est le fruit d’une recherche-action menée par le CCEG, les Résidences Pelletier et le Collège La Cité.  Ce projet a également reçu une subvention de 240 000$ du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
  • e-learning (octobre 2020)
    Pour pallier l’annulation des activités de formation en présentiel auprès des aînés en raison de la pandémie, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada a octroyé une subvention de 25 000 $ au CCEG afin qu’il développe, en partenariat avec l’entreprise Le-Cours, un canevas de formation e-learning pour favoriser l’apprentissage des aînés dans un environnement numérique.
  • Intimidation RPA communauté LGBT+ (octobre 2020)
    Grâce à l’obtention d’une subvention du Fonds de recherche du Québec, société et culture de près de 175 000 $ sur une période de 2 ans, d’un fonds subventionnaire d’une action concertée, un projet de recherche-action misant sur l’élaboration d’un jeu sérieux pour prévenir et contrer la maltraitance envers les personnes aînées lesbiennes, gaies, bisexuelles et transsexuelles sera élaboré. De ce fait, les personnes qui évoluent dans les RPA seront davantage sensibilisées à la réalité de ces personnes par le transfert et la mobilisation des connaissances. L’objectif est ainsi de rendre les RPA plus sécuritaires, inclusives et saines.
  • Adaptadanse (novembre 2020)
    Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada a octroyé une subvention de 25 000 $ pour la réalisation de cette recherche-action qui vise à développer une formation de danse adaptée aux besoins et aux capacités des aînés vivant en résidence (ex. : position assise, mouvements simples, etc.). Les connaissances et outils développés dans le cadre de cette formation seront diffusés auprès des RPA québécoises et canadiennes.

Projets à venir

En tant que leader, partenaire et ambassadeur en gérontologie, le CCEG a de nombreux projets pour les mois à venir. Ceux-ci visent à continuer de protéger et d’accompagner les personnes aînées, dans cette période charnière qui a mis en lumière les besoins des personnes.

  • Reconstruction de l’infrastructure de recherche du CCEG
    La reconstruction, l’adaptation et l’agrandissement de l’infrastructure de recherche du CCEG s’amorcent. À la suite d’un incendie ayant détruit une partie du CCEG, nous voyons cette reconstruction comme un renouveau pour l’expertise en gérontologie.
  • Poursuite des travaux avec les étudiants en soins infirmiers
    L’interdisciplinarité est au cœur du CCEG, c’est pourquoi, en collaboration avec le Cégep de Drummondville, nous sommes à bâtir une formation orientée vers la gérontologie à même le cursus de soins infirmiers.
  • Développement du concept de gérontopôle avec nos partenaires
    Grâce à des partenariats internationaux et régionaux, nous travaillons à devenir le premier gérontopôle au Québec, c’est-à-dire devenir un centre-ressource pour répondre aux acteurs du secteur de la gérontologie (institutionnels, chercheurs, entreprises, patients, familles, etc.).

Le CCEG, allié essentiel auprès des instances décisionnelles

À l’aube de la réouverture de la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés afin d’en élargir la portée, le CCEG souhaite rappeler toute l’importance et la pertinence de développer et d’innover ensemble pour vivre et vieillir en harmonie. Le CCEG développe, en partenariat, des projets contribuant à rendre la société plus inclusive. Il se préoccupe des multiples dimensions du vieillissement de la population, en reconnaissant sa pluralité.

Son approche innovante est reconnue par bon nombre de ses partenaires et le CCEG contribue ainsi à développer l’expertise de recherche appliquée en gérontologie au niveau régional, provincial et fédéral. Son engagement permet en outre de faire avancer la compréhension des enjeux des personnes ainées, de les démystifier et de les vulgariser.

Citations

« C’est un réel privilège d’avoir le CCEG intégré au Cégep de Drummondville. Ainsi, nous créons un maillage et pouvons unir les forces et compétences des différents acteurs autour d’un même objectif : offrir un milieu de vie respectueux, digne et stimulant pour les personnes aînées. » – Brigitte Bourdages, directrice générale, Cégep de Drummondville

 

« Nos projets de recherche et nos formations touchent à différents aspects de la santé globale des personnes aînées : physique, psychologique, sociale, affective. L’interdisciplinarité et la dimension intergénérationnelle de ces projets sont à la base de la réflexion collective de la condition des personnes aînées. L’année 2020 nous a confirmé que le CCEG a un apport essentiel pour ces personnes. » – Nathalie Mercier, Directrice du Centre collégial d’expertise en gérontologie

 

« Pour préparer aujourd’hui ceux qui s’occuperont de nous demain, au soir de notre vie, dessinons ensemble ce futur en apprenant aux professionnels en devenir à travailler par, pour, et avec les aînés. » – Matey Mandza, chercheur au CCEG | CCTT

Un début d’incendie s’est déclaré vers 19 h 30 au Cégep de Drummondville jeudi soir. L’intervention rapide d’une trentaine de pompiers a permis de maîtriser l’incident rapidement. Par mesure de prévention, toutes les activités d’accueil des nouveaux étudiants prévues ce vendredi 21 août sont suspendues, de même que les activités régulières du collège. Nous demandons aux étudiants et aux membres du personnel de ne pas se présenter au cégep vendredi. Les activités reprendront lundi matin. L’heure est déjà au nettoyage. Les dégâts, causés principalement par la suie et la fumée, se limitent au secteur de la bibliothèque. Une compagnie spécialisée en nettoyage après sinistre est déjà sur place dès ce soir. Heureusement, on ne compte aucun blessé.